Antoine J Feher

Antoine Fehér born January 3, 1979 passed away on January 9, 2025. He leaves as survivors his son Gabriel Fehér, his brother Oliver Fehér and his parents Lorraine Caissy and Kalman Fehér, and also Lisa Lisa Deslauriers, Gabriel’s mother, her daughter Ellie, Gabriel’s half-sister and Lisa’s parents Linda Bourdages (spouse Donald Fournier) and Jean-Luc Deslauriers (spouse Renée Litalien).

Looking out the window one morning Antoine asked: “Maman, is the moon giving its place to the sun?” Infant Antoine was already teaching us that lamps extinguish in the morning because the light they had been keeping has dawned. Like search-beacons in the night, fireflies light up to show their presence in the vastness so that other fireflies might see them. They do this because a firefly just flashing in the dark without ever seeing, however distant, a soul-mate is the loneliest bug in the world. Timing must be perfect, like a bell tolling, because for that single moment which happens to be a human life, we too amount to just flashes in the fathomless blackness of the universe. In that one instant which is a human life, only the luckiest few get to see the flash of another firefly just like them, just then, in that singular cosmic moment of a lifetime and know that they are not alone. Antoine had not been “programmed to receive” (as the song goes), instead he gave and not only as a career nurse but also at every step on his journey. Giving, was his DNA, and give he did! He did this because he was a very rare number, that mathematical one that is more than itself in the canonical formula 1+1=3 with unusually large values of 1. The true measure of a human being is how he treats those who can do nothing for him. And when so noble a firefly sees another flash, that moment becomes sacred in the graces of Holy Creation because then light multiplied falls on the winding path they stumble along. We have been lucky but much more importantly we have been very blessed in having had a firefly called Antoine as our son.

Antoine Fehér, né le 3 janvier 1979, est mort subitement, à son domicile de Carleton, un peu avant minuit le 9 janvier 2025. Il laisse dans le deuil : son fils Gabriel, ses parents Lorraine Caissy et Kalman Fehér, son frère Oliver, sa nièce Stella, Lisa Deslauriers, la mère de Gabriel, sa fille Ellie, demi-soeur de Gabriel et très aimée d’Antoine, ainsi que les parents de Lisa, Linda Bourdages (conjoint: Donald Fournier) et Jean-Luc Deslauriers (conjointe: Renée Litalien). Il laisse aussi ses tantes, oncles, cousins et cousines, ses amis d’enfance et à ce jour, ses collègues de l’hôpital de Campbellton où il était un infirmier apprécié de ses patients et collègues.

Un matin regardant par la fenêtre Antoine a demandé: « Maman, est-ce que la lune cède sa place au soleil? » Enfant Antoine nous enseignait déjà que les lampes s’éteignent à l’aube car la lumière qu’elles ont préservée se fait jour. Comme des balises dans la nuit, les lucioles s’allument pour annoncer leur présence dans l’immensité, afin que d’autres lucioles puissent les voir. Elles le font parce qu’une luciole qui ne fait que clignoter dans l’obscurité sans jamais voir, fût-ce à une grande distance, une âme sœur, est la bibitte la plus solitaire au monde. Le juste instant se doit d’être parfait, comme le glas d’une cloche, car pendant cet instant singulier qui se trouve être une vie humaine, nous aussi ne sommes que des clignotements éphémères dans l’obscurité insondable de l’univers. Dans cet instant unique qu’est une vie humaine, seulement quelques-uns des plus chanceux arrivent à voir le clignotement d’une autre luciole exactement comme eux, exactement en même temps, en ce moment cosmique singulier qu’est une vie humaine et savent qu’ils ne sont pas seuls. Antoine n’avait pas été « programmé pour recevoir » (comme le dit la chanson), au lieu de cela il a donné et pas seulement en tant qu’infirmier de carrière mais aussi à chaque étape de son parcours. Donner était dans ses gènes et il donna sans mesure! Antoine a fait cela parce qu’il était un nombre très rare, ce « un » mathématique qui se dépasse dans la formule canonique 1+1=3 avec des valeurs de 1 extraordinairement larges. La véritable mesure d’un être humain réside dans la manière dont il traite ceux qui ne peuvent rien lui offrir. Et quand une luciole aussi noble voit un autre clignotement, ce moment devient sacré dans la grâce de la Sainte Création, car alors une lumière multiple inonde le sentier sinueux sur lequel ils trébuchent. Nous avons eu la chance, mais plus encore, nous avons été profondément bénis d’avoir eu une luciole nommée Antoine pour fils.

Les funérailles d’Antoine seront célébrées en l’église de Nouvelle à 11h00 le 28 janvier. Il est à noter que la famille vous accueillera à compter de 9h30 pour y recevoir vos condoléances.

La famille désire souligner le respect, la compassion et l’humanité de tous les intervenants accourus prestement au domicile d’Antoine le lendemain matin du soir fatidique.